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A review by theliteraryteapot
Féminismes & pop culture by Jennifer Padjemi
4.0
C'est un essai féministe contemporain qui porte une réflexion très intéressante sur la pop culture : les liens, son influence ainsi que son aspect en tant "qu'outil" permettant d'apprendre, de s'éduquer, de s'exprimer et de renverser les rapports de domination.
Avant de l'entamer, j'avais peur qu'il s'agisse à nouveau d'une œuvre uniquement focalisée sur les États-Unis et donc une culture et un contexte américains. Toutefois, si cette culture américaine prend une large place dans le livre, l'autrice veille à le justifier et à faire des comparaisons avec le contexte en France.
Je ne sais pas si j'ai véritablement appris de nouvelles choses, mais j'apprécie la mise en lumière de façon fluide et articulée des choses, des concepts ou des réflexions qu'il peut nous être plus difficile d'exprimer clairement, tout en restant accessible (en opposition à une écriture universitaire). Je pense que cela permet ainsi d'encourager sa famille ou ses ami-e-s qui ne sont peut-être pas forcément sensibilisé-e-s à lire cet essai.
J'aime particulièrement l'analyse des féminismes de ces dernières décennies, qui apporte un regard finalement plutôt positif sur les changements et les avancées. J'avais besoin d'un livre/un essai contemporain sur un sujet comme le féminisme, après avoir déjà lu quelques autres travaux datant du XXème siècle.
Je n'ai pas vraiment de regret, si ce n'est que l'autrice, dans son chapitre "Ce soir je ne peux pas, j'ai psy", n'a pas crédité Demi Lovato en tant que personne pionnière dans la discussion sur la santé mentale, dès 2011, ayant eu beaucoup d'influence sur ses jeunes fans mais qui a également ouvert la porte à d'autres célébrités de parler publiquement de leurs souffrances psychologiques. Ou bien encore le fait qu'il n'y ait aucune mention de la communauté tsigane, qui ne cesse d'être exclue des discours et des réflexions, et qui n'est presque pas représentée dans les médias.
Enfin, en tant qu'étudiante en littérature de jeunesse qui vient tout juste de finir son master, cette citation m'a particulièrement marquée : "Les représentations comptent, car ce sont elles qui nous construisent et nous orientent sur ce que l'on considère bien ou mal, beau ou moche. La littérature de jeunesse a un très important rôle à jouer à ce niveau" (p.114). C'est un point primordial puisqu'à ce jour, il semble être encore difficile pour certains acteurs de la littérature de jeunesse (professeurs notamment) de comprendre cette importance de la représentation pour les enfants, adolescents et jeunes adultes.
4,5/5.
Avant de l'entamer, j'avais peur qu'il s'agisse à nouveau d'une œuvre uniquement focalisée sur les États-Unis et donc une culture et un contexte américains. Toutefois, si cette culture américaine prend une large place dans le livre, l'autrice veille à le justifier et à faire des comparaisons avec le contexte en France.
Je ne sais pas si j'ai véritablement appris de nouvelles choses, mais j'apprécie la mise en lumière de façon fluide et articulée des choses, des concepts ou des réflexions qu'il peut nous être plus difficile d'exprimer clairement, tout en restant accessible (en opposition à une écriture universitaire). Je pense que cela permet ainsi d'encourager sa famille ou ses ami-e-s qui ne sont peut-être pas forcément sensibilisé-e-s à lire cet essai.
J'aime particulièrement l'analyse des féminismes de ces dernières décennies, qui apporte un regard finalement plutôt positif sur les changements et les avancées. J'avais besoin d'un livre/un essai contemporain sur un sujet comme le féminisme, après avoir déjà lu quelques autres travaux datant du XXème siècle.
Je n'ai pas vraiment de regret, si ce n'est que l'autrice, dans son chapitre "Ce soir je ne peux pas, j'ai psy", n'a pas crédité Demi Lovato en tant que personne pionnière dans la discussion sur la santé mentale, dès 2011, ayant eu beaucoup d'influence sur ses jeunes fans mais qui a également ouvert la porte à d'autres célébrités de parler publiquement de leurs souffrances psychologiques. Ou bien encore le fait qu'il n'y ait aucune mention de la communauté tsigane, qui ne cesse d'être exclue des discours et des réflexions, et qui n'est presque pas représentée dans les médias.
Enfin, en tant qu'étudiante en littérature de jeunesse qui vient tout juste de finir son master, cette citation m'a particulièrement marquée : "Les représentations comptent, car ce sont elles qui nous construisent et nous orientent sur ce que l'on considère bien ou mal, beau ou moche. La littérature de jeunesse a un très important rôle à jouer à ce niveau" (p.114). C'est un point primordial puisqu'à ce jour, il semble être encore difficile pour certains acteurs de la littérature de jeunesse (professeurs notamment) de comprendre cette importance de la représentation pour les enfants, adolescents et jeunes adultes.
4,5/5.