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A review by mionnechan
Là où brillent les étoiles by Nadia Hashimi
dark
emotional
inspiring
reflective
sad
tense
medium-paced
- Plot- or character-driven? Character
- Strong character development? Yes
- Loveable characters? Yes
- Diverse cast of characters? Yes
- Flaws of characters a main focus? Yes
5.0
Une belle petite claque bien plus prenante qu'escomptée. On suit le destin atroce d'une fillette témoin du massacre de sa famille dans un Afghanistan en plein coup d'Etat, coincé entre les deux puissances de la guerre froide.. Le livre se découpe en deux parties distinctes.
La première est certainement la plus difficile parce que Sitara nous présente sa vie agréable et remplie d'amour. Une famille pas si banale que cela, puisque son père est le conseiller du président. Une position qui permet à la petite fille de se questionner sur le monde qui l'entoure tout en gardant son innocence. Le récit du coup d'état est bref, intense et horrifique. On comprend ce qu'il se passe tout en comprenant que ce n'est pas le cas de la seule survivante. Ce récit, rédigé au passé, nous montre comment elle cherche à survivre et à se sortir de là malgré le choc et le chagrin.
Dans la seconde partie, nous retrouvons la fillette qui a bien grandi, puisqu'elle est maintenant adulte trente ans plus tard. Elle a un métier, un quotidien bien rempli et pourtant la page n'est toujours pas tournée et pour cause, des dizaines de questions sont sans réponses. Une femme intelligente qui aide les autres mais qui est toujours tourmentée par son mal-être, ce qui la pousse à retourner à ses racines pour tenter de comprendre..
Sans en faire trop, cette fiction historique est très prenante et nous dévoile l'une des nombreuses pages sombres de l'histoire de l'Afghanistan. J'ai appris beaucoup de choses de ce pays dont en entend si souvent parler sans jamais chercher à en savoir plus. C'est surtout l'histoire d'un deuil qui ne peut se faire sans encombre. Ce n'était pas facile de lire cette histoire qui reflète pourtant la réalité de millions de victimes, mais je suis heureuse d'avoir enfin ouvert ce livre.
Je n'ai pas vu les 500 pages passer et je suis restée prise par le développement impressionnant de Sitara.
La plume était juste sans jamais en faire trop et ne cherchait pas à rajouter du drame là où l'horreur l'avait déjà fait. On sent que des recherches sérieuses ont été menées avant la rédaction du roman, ce qui rend la lecture encore plus agréable.
Petit bonus pour ceux qui ont la ref : Similaire au livre Tant que fleuriront les citronniers mais en BEAUCOUP mieux.
Big up à la magnifique édition !
La première est certainement la plus difficile parce que Sitara nous présente sa vie agréable et remplie d'amour. Une famille pas si banale que cela, puisque son père est le conseiller du président. Une position qui permet à la petite fille de se questionner sur le monde qui l'entoure tout en gardant son innocence. Le récit du coup d'état est bref, intense et horrifique. On comprend ce qu'il se passe tout en comprenant que ce n'est pas le cas de la seule survivante. Ce récit, rédigé au passé, nous montre comment elle cherche à survivre et à se sortir de là malgré le choc et le chagrin.
Dans la seconde partie, nous retrouvons la fillette qui a bien grandi, puisqu'elle est maintenant adulte trente ans plus tard. Elle a un métier, un quotidien bien rempli et pourtant la page n'est toujours pas tournée et pour cause, des dizaines de questions sont sans réponses. Une femme intelligente qui aide les autres mais qui est toujours tourmentée par son mal-être, ce qui la pousse à retourner à ses racines pour tenter de comprendre..
Sans en faire trop, cette fiction historique est très prenante et nous dévoile l'une des nombreuses pages sombres de l'histoire de l'Afghanistan. J'ai appris beaucoup de choses de ce pays dont en entend si souvent parler sans jamais chercher à en savoir plus. C'est surtout l'histoire d'un deuil qui ne peut se faire sans encombre. Ce n'était pas facile de lire cette histoire qui reflète pourtant la réalité de millions de victimes, mais je suis heureuse d'avoir enfin ouvert ce livre.
Je n'ai pas vu les 500 pages passer et je suis restée prise par le développement impressionnant de Sitara.
La plume était juste sans jamais en faire trop et ne cherchait pas à rajouter du drame là où l'horreur l'avait déjà fait. On sent que des recherches sérieuses ont été menées avant la rédaction du roman, ce qui rend la lecture encore plus agréable.
Petit bonus pour ceux qui ont la ref : Similaire au livre Tant que fleuriront les citronniers mais en BEAUCOUP mieux.
Big up à la magnifique édition !
Graphic: Child death, Pedophilia, Sexual content, Violence, Medical content, Murder, and War
Moderate: Misogyny, Panic attacks/disorders, Racism, Terminal illness, Xenophobia, and Blood
Minor: Animal cruelty, Bullying, Child abuse, and Suicidal thoughts