“Il y avait cette espèce de compétition dans le deuil. Les gens se rassemblaient à l’hôpital (…) en se mettant un peu en scène. (…) Leurs intentions n’étaient pas mauvaises. C’est juste… on veut croire qu’on est important dans la vie de quelqu’un. Et parfois, au final, il s’avère que ce n’est pas le cas.”

1985. Yale et Charlie sont un couple gay, dans un quartier gay, qui vivent leur vie gay avec leurs ami(e)s (plus une famille reconstituée, oui) gay. La crise du sida fait des ravages, et les discours sur le test sont divergeants à l’intérieur même de cette communauté. Nico est mort. Mais qui sera le prochain? 

“Comment pouvait-elle expliquer que cette ville était un cimetière? Qu’ils déambulaient chaque jour à travers les rue où un holocauste s’était produit, un massacre de négligence et d’antipathie - lorsqu’ils traversaient une poche d’air froid, ne comprenaient-ils pas que c’était un fantôme, un garçon que le monde avait craché?”

2015. Fiona cherche sa fille, Claire, qui a disparut. En partant à sa recherche, elle va trouver les fantômes de son passé, ses frères qu’elle a accompagnés jusqu’à la toute fin. Elle est la seule gardienne de leurs souvenirs. Elle est un cimetière ambulant. 

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Les Optimistes est un récit chavirant, de plusieurs dizaines de vies qui s’entrecroisent sur des décennies. C’est l’histoire de la négligence d’autrui, le prix à payer de l’idiotie humaine, l’amour d’une famille qu’on s’est choisie. 5/5. Prépare tes mouchoirs.