Je suis bien contente d'avoir lu ce livre! Si le thème peut faire peur ou faire redouter un essai très lourd, il n'en est rien. L'humour décalé de Cailtin permet de dédamatriser,de la même manière qu'elle le fait tout au long du récit , et de se concentrer sur le message plus important de ce livre. Ce n'est pas un simple témoignage, c'est toute une réflexion personnelle qui en vient à expliquer la raison même de l'existence de ce livre.

J'ai appris énormément de choses et me suis questionnée sur mon propre rapport à la mort tout en appréciant les nombreuses anecdotes de l'autrice. On sent qu'elle a l'habitude d'en parler, et ça fait du bien d'être confronté à tout ça de manière franche (et drôle parfois).

Paradoxalement, c'est aussi ce trop plein d'informations que je critique. Comme le montrent les nombreuses sources du bouquin, on a énormement de citation, définition, réflexions sociologiques, historiques ou philosophiques qui s'enchaînent parfois de manière un peu trop dense. J'étais quelquefois un peu perdue entre les dates et les noms cités,qui ne sont cités qu'une fois puisqu'ils sont là pour appuyer la réflexion de l'autrice.
J'ai bien aimé cet aspect huit clos, puisque le livre se concentre uniquement sur l'aspect professionnel. On n'a que peu d'informations sur la vie personnelle de Caitlin, et ses proches sont cités seulement lorsqu'ils ont un rapport avec l'anecdote qui va suivre.

Le livre tient ses promesses en tout cas, et se lit très facilement.