Histoire vraiment touchante et prenante de part les sujets : l’agression sexuelle et la tentative de viol.

De tout ce que j’ai lu sur le sujet, les détails sont ce qui distinguent cet ouvrage. Outre l’agression en elle-même, il y a un souci de parler du après et de toutes les étapes (médicales, judiciaires) qui suivent un tel drame.

Le roman est bien construit. Précis et pertinent par rapport à la psychologie et au domaine policier.

La fin du roman se lit un peu comme un thriller. C’est un feu roulant et on ne veut que le terminer, on veut savoir.

L’agresseur a vraiment un profil frustrant. Narcissisme et victimisation, c’est lourd et tabouere que c’est difficile d’essayer de raisonner une personne avec un tel profil.

J’ai 2 hics. Un petit et un plus gros….

Le petit c’est l’utilisation du diminutif Steph au lieu de Stephanie dans la narration. C’est une narration assez familière, mais utiliser un diminutif c’est …très peu commun. J’aurais préféré à la limite un autre prénom si répéter Stephanie c’était trop de répétition.

Le gros hic c’est l’utilisation de « Toé » dans la narration. Ça clashe vraiment beaucoup avec le vocabulaire relativement international et le ton familier. Dans un dialogue, lorsque d’autres mots sont écorchés ça me va, mais dans une narration propre ça me faisait sortir constamment du texte. Gros enjeu pour moi.